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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 13:25

Le CADRAN SOLAIRE

Compte-rendu du travail de l’atelier AVEC du 19.04.17

A. Le constat
1. Un projet isolé du reste de la commune

Le projet présenté est très refermé sur lui-même, comme pourrait l’être un projet strictement privé.

Qu’apporte-t-il à la commune en termes d’urbanisme, de consolidation des quartiers, de maillage, d’ouverture vers le Sud, d’offre de commerce ?

Ce parti renforce le mur d’enceinte, qui devient un véritable rempart, qu’on ne peut franchir qu’en empruntant des venelles étroites. La « porosité » organisée par des petits passages peut-elle tenir lieu de veritable ouverture urbaine?

La seule grande allée qui traverse le projet et pourrait faire le lien avec la commune vient buter sur le bâtiment de l’amphithéâtre, qu’on doit contourner péniblement sans pour autant établir un lien direct avec les voies qui desservent le nord de La Tronche.

2. L’absence de maillage du territoire

La commune de La Tronche s’est développée le long de deux grands axes : la Grande Rue et l’avenue de Maquis du Grésivaudan. Le projet du CADRAN SOLAIRE devrait saisir l’opportunité unique qui se présente de relier ces deux axes en ouvrant largement le passage et les vues pour supprimes le verrou créé par l’ancien CRESSA, et pour offrir une centralité aujourd’hui manquante. Ce n’est pas le cas.

3. Des formes urbaines sans cohérence avec le voisinage

Le projet ignore son environnement, et les bâtiments prévus n’offrent guère de cohérence de formes ni entre eux, ni avec le voisinage. Par exemple, le voisinage du bâtiment de grande hauteur prévu pour le CROUS, et des guérites conservées à l’entrée du site, ne saurait être harmonieux.

Le nouvel ensemble constituera la nouvelle image de l’entrée Ouest du centre de l’agglomération, ce qui justifie largement une réflexion globale sur les formes urbaines le long de l’avenue des Maquis du Grésivaudan, au moins depuis le CHU jusqu’au musée Hébert, en s’appuyant sur les bâtiments existants et les derniers projets réalisés,

Une réflexion large et globale, portant non seulement le présent projet, mais aussi ceux qui pourront se développer le long de cet axe, serait indispensable.

4. Un cœur d’îlot sans caractère pour la ville

Les volumes bâtis prévus sur le projet en cœur d’ilot libèrent des espaces libres fragmentés, à caractère anonyme, où on ne trouve ni un véritable espace central, ni un lieu de rencontre et de convivialité comme une place publique, pouvant bénéficier à l’ensemble des Tronchois. (cf les recommandations du PLUI sur la proximité des commerces et des lieux de rencontre).

B. La discussion

La discussion fait apparaître la nécessité d’une réflexion sur la franche transparence à ménager en direction du Nord (et pas seulement par des cheminements étroits) et sur le lien visuel avec le secteur de l’église Saint-Ferjus.

Forte demande de réflexion sur l’animation du quartier en créant un ou des lieux de rencontre, des espaces d’animation, des activités commerciales, culturelles.

Comment favoriser une animation attrayante aussi pour le voisinage urbain, les nombreux usagers de la faculté, du CHU, de l’avenue des Maquis ?

Ne pourrait-on créer avec ce projet la grande place publique qui n’existe pas à La Tronche, et qui pourrait constituer le lien qui manque aujourd’hui entre le « haut » et le « bas » de la ville ?

Y a-t-il une place possible pour des commerces complémentaires de ceux qui existent déjà dans la ville ?

Peut-on échapper aux rez de chaussée de tours dépourvus de vie et d’habitations?

Comment utiliser au mieux le bâtiment du Cadran Solaire ? Pourrait-il être le point fort de la grande place évoquée plus haut ?

Tout cela nécessite de réfléchir sans a priori sur la répartition des surfaces entre bâti et non bâti, c’est à dire sur le rapport densité/hauteurs, sur lo nature et l’importance des espaces publics, le besoin d’espaces verts…

Quelle importance doit-on accorder à la conservation du mur d’enceinte (peu compatible avec l’objectif de transparence), des guérites de l’entrée (si elles sont « écrasées » par leur voisinage), de l’allée principale partant de l’entrée (pour mieux rejoindre l’angle Nord-Est), et même du bâtiment du Cadran et de l’amphithéâtre (qui contraignent fortement les opportunités d’aménagement)?

C. La conclusion
L’atelier émet quatre souhaits principaux pour l’évolution du projet :
  1. Aménager une place centrale, destinée à la rencontre et l’animation à une échelle plus vaste que le seul ensemble du Cadran Solaire ;

  2. Veiller à l’harmonisation des volumes construits le long de l’avenue des Maquis, au delà des limites du seul projet, ainsi que l’harmonisation avec le voisinage sur les autres côtés du quadrilatère ;

  3. Aménager une perspective traversant le terrain débouchant sur une ouverture véritable en direction du Nord :

  4. Organiser l’espace de part et d’autre de la place centrale en distinguant deux secteurs, l’un à l’est privilégiant la transparence et la convivialité, l’autre à l’ouest, qui pourrait être plus dense, et associerait des logements et les autres affectations, à condition d’harmoniser les formes et les hauteurs.

A la fin de la réunion publique du 31 mai 2017, la Métropole a annoncé mettre en place un "comité d'habitants" pour reprendre la concertation sur le projet du cadran solaire avec 3 places de titulaires et 3 places de suppléants réservées à notre association :

  • Titulaires : Marcel FAURE, Philippe AUGER, Freddy BALESTRO
  • Suppléants : Jean-Pierre JUY, Stéphane PLISSON, Luc MICHARD

Une première réunion devait avoir lieu le 8 juillet, elle a été annulée par la Métropole et depuis aucune autre date n'a été proposée. Des inquiétudes à avoir sur ce projet ? ? ?


 

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 19:18
L'association AVEC a remis ce matin à Hervé Jean Bertrand Pougnand, maire de La Tronche, une lettre ouverte lui demandant de prendre une initiative forte concernant l'avenir du site du Centre de Recherche du Service de Santé des Armées, et d't associer tous les Tronchois.

Nous reproduisons ci dessous le texte de cette lettre ouverte.

Vous pouvez télécharger ici l'image du tract distribué à l'occasion.

__________________________________________________________________________________________

Monsieur le Maire,


Les Tronchois ont appris par la presse et par le bulletin municipal le départ du Centre de Recherche du Service de Santé des Armées (CRSSA) à l’horizon 2011-2014. Comme vous l’avez justement noté dans l’éditorial du bulletin, le site ainsi libéré devra être un lien entre les quartiers historiques et les quartiers nouveaux de notre commune. L’enjeu est considérable pour La Tronche.

Des bruits courent sur des conversations  ou des négociations entreprises sur ce sujet entre le CRSSA et l’Université Joseph Fourier (UJF). On entend notamment dire que les installations du CRSSA comportent des laboratoires de biologie très modernes et très spécialisés, qui seraient d’un grand intérêt pour l’Université.

Dans le contexte actuel de réforme des universités (regroupement des 4 universités grenobloises, plan “Campus” du gouvernement), l’UJF se trouve soumise à une forte pression pour définir dans l’urgence ses projets de développement et les faire reconnaître par l’Etat. Cette pression risque de précipiter l’engagement d’affecter à l’Université ou au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) les installations du CRSSA. Une telle décision ruinerait les ambitions de la commune pour définir dans la sérénité son projet d’aménagement. On peut craindre aussi que la maturation nécessaire des idées soit court-circuitée par des annonces prématurées créant un “fait accompli” devant lequel la commune se trouvera inaudible et impuissante.

Or, ce qui est en jeu, c’est la possibilité de réaliser l’unité territoriale de la partie urbanisée de la commune, en profitant de l’occasion unique de faire sauter la barrière du CRSSA pour réaliser la continuité de la ville entre des secteurs aujourd’hui séparés par la chaîne d’établissements hospitaliers  et universitaires qui bordent l’avenue des Maquis du Grésivaudan. Cet enjeu est fondamental, et il exige que soient mis en balance, dans la clarté, la sérénité et la concertation, les diverses options et les intérêts en présence.

Il est donc nécessaire d’ouvrir rapidement un débat aussi large que possible sur ce problème d’aménagement communal pour barrer la route à toute décision prématurée. La seule autorité légitime pour provoquer ce débat est le Maire de La Tronche.

Nous vous demandons donc, Monsieur le Maire, de prendre l’initiative d’affirmer avec fermeté que vous êtes juridiquement, et que vous entendez être politiquement, le meneur de jeu de la réflexion collective sur ce problème d’aménagement. Vous en avez la légitimité, vous pouvez vous en donner l’autorité, en convoquant les divers acteurs et en dirigeant les travaux de prospective et de réflexion correspondants. Bien entendu, les Tronchois devront y être associés.

Nous croyons nécessaire de souligner l’extrême urgence de cette prise en main, face à l’imminence des décisions concernant le devenir des universités grenobloises. Dans cette démarche, des soutiens politiques et des concours techniques vous seront évidemment nécessaires, mais nous ne doutons pas que vous pourrez les trouver auprès des autres collectivités, des organismes d’étude de l’agglomération et des associations.

Nous vous assurons, Monsieur le Maire, de notre considération distinguée.


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