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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 21:42

14 mai  : Conseil Municipal

Préemption d’un jardin au 93 Grande Rue

La ville est propriétaire de locaux dans l’immeuble du 93 Grande Rue, situé en face de la mairie. Dans ces locaux se trouvent des services communaux (Culture, Communication, Vie Associative). Derrière cet immeuble, il y a des parties communes, et puis des petits jardins, propriétés de certains des habitants de l’immeuble. Un des jardins a été mis en vente. Un des habitants s’est porté acquéreur. Le maire a voulu exercé son droit de préemption dans le but d’installer un abri à vélos et un espace de détente pour les employés communaux : c’était l’objet de la délibération présentée au Conseil Municipal. Cette opération est liée l’opération Péage : démolition de l’immeuble contigu, avant construction d’un nouvel immeuble.

Les habitants ont alerté les conseillers municipaux, ainsi que l’association AVEC. Nous avons visité les lieux et nous avons été rapidement convaincu par les arguments des habitants : le droit de préemption ne peut s’exercer qu’au profit de l’intérêt général et public ; il est précieux de conserver à ces espaces intérieurs le caractère de jardins, qui participent à la qualité environnementale de la ville. Par ailleurs, les parties communes extérieures sont accessibles aux employés communaux. Enfin aucun représentant du maire n’était présent à la réunion de copropriété qui a précédé de peu cette opération (aucune concertation).

Ces arguments ont été présentés par l’Opposition, et repris par le groupe Rive Droite. Constatant qu’il serait mis en minorité, le maire a retiré la délibération. La préemption n’a donc pas lieu.

 

Compte Administratif 2011 : qu’est-ce que c’est ?

Chaque année, la ville vote son budget prévisionnel. Lorsque l’année est finie, la ville établit ce qui s’appelle le compte administratif, qui récapitule les opérations qui ont été effectivement réalisées, en dépenses et en recettes, pour le fonctionnement et l’investissement. Il est soumis à l’approbation du Conseil Municipal, qui  donne ainsi au maire quitus pour sa gestion de l’année écoulée. L’adjoint aux finances, à la vie économique et aux travaux a présenté le compte administratif 2011. Pour le public, les tableaux sont peu lisibles et les chiffres défilent très vite, comme lors de la présentation du budget. Ce qu’on a appris, c’est que 65 % des dépenses prévues ont été réalisées ou sont engagées. C’est une valeur qui paraît faible, mais qui est cependant courante dans la gestion des communes.

 

Compte Administratif 2011 : débat et vote

Le groupe Rive Droite a refait l’histoire de cette année 2011, qui a conduit à la division de la majorité municipale : décisions du maire sans concertation, tergiversations pour le relogement des services, de l’Ecole de Musique à Brise des Neiges ou à Doyen Gosse, du pôle social et familial, de la police municipale, retards pour le projet de place à la Grande Tronche, reniement des engagements initiaux… Après cette déclaration, le groupe Rive Droite s’est abstenu. L’Opposition, déclarant ne pas voir d’anomalie dans la gestion a voté pour la délibération.

La délibération a donc été adoptée par 17 voix et 11 abstentions. Pour cette délibération, le maire, qui est le responsable de l’exécution du budget, ne prend pas part au vote.

 

Compte de gestion 2011 du comptable des Finances Publiques

Une seconde délibération sanctionne la tenue des comptes de la commune par le comptable de la Direction Générale des Finances Publiques (Trésor Public de Meylan). Les chiffres présentés sont les mêmes que ceux du compte administratif, et le vote signifie cette fois l’approbation du travail comptable, sans l’aspect des choix politiques de la municipalité. Délibération adoptée à l’unanimité.

 

Décision modificative du budget 2012

Après présentation des comptes 2011, il faut reporter le résultat comptable (excédents en l’occurrence) au budget 2012. C’est l’objet d’une délibération qui modifie le budget 2012. Au cours du débat, une personne du groupe Rive Droite ravive la querelle sur les choix des locaux et les travaux à y faire. En l’occurrence elle s’étonne que des crédits (35 000 €) aient été inscrits pour un ascenseur dans les nouveaux locaux en cours d’aménagement à La Pallud, alors qu’à l’Espace Doyen Gosse ou à la Mairie… Après de patientes explications, la délibération est votée à l’unanimité.

 

Agenda 21 : demande de subvention et plan de financement

Cette délibération présente le plan de financement du projet d’Agenda 21, assorti d’une demande de subvention (pour savoir de quoi il s’agit, et faute de place : voir l’épisode précédent en cliquant ici, rubrique « Pour terminer, un peu d’humeur »). La préparation de l’Agenda 21 sera sous-traitée pour un montant de 58 000 €. L’Opposition réagit en indiquant qu’un Agenda 21 n’est pas une affaire d’opportunité liée à des subventions à recevoir, mais doit faire l’objet d’une priorité politique à définir en début de mandat, et portée par une majorité unie et déterminée. Le Maire répond que les petites communes n’ont pas les moyens de travailler seules, et donne rendez-vous dans quelques mois. La délibération est adoptée par la Majorité, l’Opposition se partageant entre abstention (4voix) et vote contre (3 voix).

 

Tarif de location de la salle Jules Rey

Après la fermeture de l’école maternelle Brise des Neiges, le bâtiment est affecté aux associations. Une salle, baptisée Jules Rey, est disponible à la location. La délibération en définit le tarif (50 € ; gratuité pour les associations tronchoises), équivalent à ceux des autres salles communales. Avant l’adoption de cette délibération à l’unanimité, le groupe Rive Droite revient encore sur l’épisode qu’il a si douloureusement vécu des tergiversations du maire sur le choix des locaux (air connu, avec quelques variantes) : « j’ai autant le droit à la parole que vous », « nous voulons le coût réel », « on nous cache tout »…

 

Vente de trois appartements au 39 Grande Rue

Lors du Conseil Municipal d’avril, le maire avait retiré les délibérations concernant la vente de trois appartements au 39 Grande Rue (voir l’épisode précédent en cliquant ). Cette fois une délibération pour la vente est proposée séparément pour chaque appartement. L’Opposition rappelle combien la méthode de conduite des projets par la municipalité est mauvaise et improvisée, ce qui conduit à ce gâchis : on achète, on change d’idée, on doit revendre. L’Opposition votera contre. Le groupe Rive Droite approuve la vente des appartements en étage, mais s’oppose à la vente de celui du rez-de- chaussée, avant que le projet de place publique avec un éventuel restaurant ne soit mieux défini. Le Maire indique qu’une fromagerie était prête à s’installer dans ce rez-de-chaussée, et qu’elle va partir ailleurs. Pour finir, la vente des deux appartements en étage est voté (7 voix contre). La vente du rez-de-chaussée ne se fera pas : 18 voix contre (Opposition et Rive Droite), et 11 pour.

 

Une délibération non prévue

Le maire a ajouté en conseil municipal une délibération de dernière minute dont l’objet est de l’autoriser à faire nettoyer et à dératiser le terrain actuellement occupé par des Roms boulevard de la Chantourne, lorsqu’ils auront été expulsés. Cette expulsion devrait avoir lieu en juin. L’Opposition a demandé que soit ajoutée à cette délibération une phrase demandant « la recherche de solutions humaines pour les familles expulsées ». Le principe de cet ajout a été voté avec 5 abstentions (le maire et ses proches). La délibération a ensuite été votée à l’unanimité.

 

Pour terminer, un peu d’humeur

Après la clôture de la séance du Conseil Municipal, une personne du public a exprimé son exaspération d’avoir eu à déposer 17 plaintes pour vol dans l’année. Lorsque l’ordre public n’est pas respecté, lorsque la loi et le droit, qui organisent la vie en société, ne sont pas respectés, lorsque les personnes et les biens ne sont pas respectés, la conséquence, c’est la haine, c’est la fin de toute fraternité et de toute compassion. S’il y a eu vœu à faire pour le nouveau gouvernement, c’est que la justice dans tous les domaines, et le respect de la loi, en soient les priorités.

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 22:04

Conseil Municipal du 2 avril

Vente par la ville de trois appartements
La délibération concerne la vente de trois appartements au 39 Grande Rue. Après une présentation technique du projet par le responsable du service urbanisme, le Maire prévient d’emblée que la délibération pourrait être scindée en trois, puisqu’il y a trois appartements à vendre. Au bout de trois quarts d’heure, la plus grande confusion règne, trois scénarios sont proposés, on entend parler d’un restaurant, d’une fromagerie, de faire les travaux d’abord puis revendre ensuite, ou vendre d’abord… Le Maire finit par accepter le report de la délibération demandée par l’Opposition. Pour comprendre de quoi il s’agit, la chronique s’interrompt ici, pour donner quelles informations.

 


Le projet de place publique à La Grande Tronche
Pour mener à bien ce projet, la ville a acheté en 2009 et 2010, la maison du 2 rue Pont Prouiller (qui sera démolie), ainsi que trois appartements de la maison contiguë, au 39 Grande Rue (voir photo). Elle n’a pas pu acheter la totalité du 39 Grande Rue, l’opticien refusant de vendre. Or, l’étude technique a montré que la maison du 39 Grande Rue a une structure très complexe, avec des écarts de niveaux entre la façade côté rue et la façade côté jardin, et des contraintes du même ordre entre les deux parties de la maison le long de la rue. Il est donc très compliqué de détruire la moitié de cette maison, ou de la restructurer. Cette affaire est semblable à celle du bâtiment Depagne acheté pour reloger les services techniques. La municipalité a cru faire une bonne affaire en achetant ces appartements. Ensuite elle se rend compte qu’il y a des problèmes techniques. Puis elle tergiverse, ne sachant pas comment sortir de ce guêpier. Cela, ce n’est pas de la bonne gestion, et cela coûte cher.

 

placeGT.jpg
 

 

 

 

 

 

<2 Pont Prouiller>  <      39 Grande Rue     >


Contribution à l’avis de la communauté d’agglomération sur le SCoT
La délibération dit tout le mal que la majorité pense du SCoT : il est dogmatique, impose des contraintes aux communes, oublie l’habitat des familles et les réalités du terrain. Les cartes des documents ne correspondent pas au texte. Il préconise le développement des transports en commun dans les zones denses, alors qu’il faudrait développer les transports en commun avant de densifier. L’Opposition exprime sa consternation et rappelle que le SCoT est un dispositif voulu par le gouvernement actuel dans le cadre du Grenelle de l’Environnement. Qu’il est le résultat de trois ans de travail avec les collectivités locales, que la lutte contre l’étalement urbain, la recherche de cohérence entre habitats, emplois, commerces et déplacements est vitale pour l’avenir. Le ScoT entérine par exemple que la Rocade Nord était une impasse. Après l’expression de l’Opposition, le Maire coupe court au débat et met la délibération au vote. Elle est adoptée par  21 voix pour, 7 contre et 1 abstention. Ici encore, la chronique doit s’interrompre pour quelques informations.


Le ScoT, c’est le Schéma de Cohérence Territorial de la région urbaine grenobloise (voir le site http://www.region-grenoble.org/), qui est en cours d’approbation. Pour faire simple, il remplace l’ancien Schéma Directeur, et définit les orientations en matière d’urbanisme pour le futur, pour un territoire qui va de Pontcharra à Pont-en-Royans, Beaurepaire, la Côte-St-André, et incluant le Trièves. Nous n’avons pas la place ici pour un exposé détaillé. Le SCoT sera mis en enquête publique en mai et juin. AVEC organisera une réunion d’information fin mai sur le sujet.

 


Rétrocession sur le site du Carmel
Cette délibération avait été reportée au Conseil Municipal du 5mars. Une visite sur le terrain (parc Marie Volait) a permis de prendre la mesure des choses. L’Opposition regrette que le chantier n’ait pas été mieux suivi et que des dégâts importants à l’environnement et au couloir écologique aient eu lieu. Après paiement par la SCI du Charmeyran d’une somme de 43 000 €, la ville devient propriétaire du terrain et va pouvoir engager des travaux. Vote à l’unanimité.
Une autre délibération concerne une demande de subvention pour les travaux du parc Marie Volait. On apprend à cette occasion qu’une somme de 5000 € pour les travaux du parc a été attribuée par Geneviève Fioraso, députée.

Déclaration d’abandon manifeste de propriété

La propriété en question est celle située en face de Décathlon, boulevard de la Chantourne, et sur laquelle campent des Roms. Le propriétaire ne faisant pas face à ses obligations, la ville a lancé une procédure juridique pour en obtenir la propriété. Cette délibération est une étape de cette procédure d’expropriation. L’Opposition signale que la délibération fait référence dans ses attendus à la logique du ScoT, preuve que ce ScoT trouve aux yeux de la majorité une certaine utilité. La délibération est votée à l’unanimité.

Etude relative au contrat de chauffage urbain
Suite aux augmentations de tarifs du chauffage urbain, et à la demande des associations d’usagers, les communes qui concèdent à la Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’Agglomération Grenobloise (CCIAG, http://www.cciag.fr/) ce service publique, vont financer un audit. Six communes, qui ont sur leur territoire le chauffage urbain, se partagent les frais : Grenoble, St Martin d’Hères, Echirolles, Eybens, Le Pont de Claix et La Tronche. La délibération présente plusieurs options de partage des frais : soit un sixième par commune, soit proportionnellement à la longueur du réseau dans chaque commune, soit une troisième option avec part proportionnelle pour les communes de réseau court et part fixe pour les autres. La logique pour La Tronche est la première option (part proportionnelle) qui minimise le coût. Mais le Maire indique que les autres communes ont choisi la part fixe, et qu’il faut s’y rallier. Plusieurs personnes demandent des explications : pourquoi ces options, si tout est figé. Comment cela a-t-il été négocié ? Les réponses du Maire sont confuses. La délibération est mise au vote, avec l’option part proportionnelle, et adoptée à l’unanimité.

Skate parc
On apprend que des réflexions sont toujours en cours pour savoir où mettre le skate parc qui se trouvait près de l’Espace Jeunes à La Pallud. Le lieu envisagé est en face de la crèche Brise des Neiges.

 

Expulsions au Rachais
On apprend aussi qu’avec la fin de la trêve hivernale, une expulsion a eu lieu au Rachais, et que d’autres se préparent. Le Maire assure qu’il y a un suivi social, et une négociation préalable. 

Pour terminer, un peu d’humeur
Cette dernière information, donnée suite à une question posée par l’Opposition, met en évidence les réalités sociales dans notre commune. Il serait utile d’en informer les habitants, par exemple par un compte-rendu annuel des activités du Centre Communal d’Action Sociale, présenté au Conseil Municipal, et relayé dans le journal municipal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 18:12

5 mars  : Conseil Municipal

Le compte-rendu du Conseil du 30 janvier

Alors que le sujet des comptes-rendus du Conseil Municipal avait été suscité quelques passes d’armes lors du Conseil Municipal précédent, il n’en a rien été cette fois-ci. Le compte-rendu du 30 janvier n’est pas encore disponible sur le site de la ville (http://www.ville-latronche.fr/rubrique26.html).

Budget 2012 pour l’eau

Lors de la présentation du budget 2012 pour l’eau, l’adjoint aux finances, à la vie économique et aux travaux dit que la part communale du prix de l’eau va augmenter de 1% ; et que le SIERG, un des trois fournisseurs d’eau, augmente son prix de 19%. Ces deux chiffres font réagir le groupe Rive Droite et l’Opposition, mais le débat est très confus. L’adjoint promet que toute la lumière sera faite sur ces chiffres. La confusion continue lors du vote, qu’il faut recommencer. Finalement, le budget Eau est adopté par 10 voix pour et 18 abstentions (Rive Droite et Opposition).

Combettes

On a appris au cours de ce débat, et d’une délibération supplémentaire imprévue, qu’un syndicat s’est constitué entre des propriétaires et la ville pour capter l’eau de la source des Combettes. La ville donne sa garantie pour un emprunt fait par ce syndicat (trois membres de Rive Droite s’abstiennent).

Cyprès chauves

On a aussi appris, au cours du débat sur le budget Eau, que les cyprès chauves du parc public de la rue du Vercors sont menacés. Certains ont déjà dû être abattus. Ils manquent en effet d’eau, et des travaux pour les alimenter par des sources du secteur sont à faire.

 Budget 2012 : présentation

L’adjoint aux finances, à la vie économique et aux travaux présente le budget en insistant sur la programmation pluriannuelle, l’absence d’improvisation et les erreurs de gestions de l’équipe précédente. Pour le public, les tableaux sont peu lisibles et les chiffres défilent très vite. L’adjoint indique que des économies, il y en a encore à faire ; qu’il faudrait peut-être réduire provisoirement le budget de fleurissement.

Budget 2012 : ce que dit le groupe Rive Droite

Rive Droite regrette que le budget 2012 prévoie des travaux à l’Espace Doyen Gosse pour l’Ecole de Musique, ce qui était le projet de l’équipe précédente, et pas pour la place publique à la Grande Tronche, ce qui est leur projet. Ils disent que le budget n’est pas courageux, qu’il manque d’ambition. Il regrette les tergiversations au sujet des horodateurs pour le stationnement Grande Rue, trouve les dépenses d’entretien de la voirie trop faibles, les dépenses pour le cimetière trop élevées, les dépenses pour des pare-soleil à la crèche inutiles. Pour régler les conflits internes à la majorité, il propose le recours au référendum, comme à Meylan pour la piscine des Aiguinards.

Budget 2012 : ce qui dit l’Opposition

L’Opposition demande à voir les plans pluriannuels annoncés. Elle dit que les dépenses de personnel sont sous-évaluées. Que les recettes aussi sont sous-évaluées : nouveaux logements, donc nouvelles recettes. Qu’au lieu de masquer l’épargne nette, le bon choix aurait été de réduire l’emprunt, de rendre aux Tronchois la hausse des impôts locaux de 2009. Que les nouvelles recettes ont été dilapidées dans les opérations Depagne et Sigaud (acquisition foncière pour place publique Grande Tronche). 

Budget 2012 : emprunt toxique ?

L’adjoint déclare vouloir renégocier un emprunt toxique d’août 2007. Après éclaircissements, il s’avère que la demande de renégociation de cet emprunt à taux variable (taux de départ à 2,74 %) vient de la banque (la Société Générale), que la toxicité de l’emprunt reste à démontrer. 

Budget 2012 : indemnité des élus privés de délégation

L’Opposition pose la question de l’indemnité des élus de la majorité qui n’ont plus de délégation. Une des membres de Rive Droite répond que son indemnité est suspendue et qu’elle attend un rétablissement des fonctions des adjoints suspendus. Un membre de Rive Droite s’étonne que ces indemnités soient inscrites au budget. Les élus privés de délégation seront-ils remplacés ? Par qui ? 

Budget 2012 : vote

Le budget 2012 est adopté par 10 voix pour, 11 abstentions (Rive Droite) et 7 contre (Opposition).

Lancement des procédures de consultation pour les marchés publics 2012

Cette délibération technique (autoriser le maire à lancer des appels d’offre) est l’occasion pour Rive Droite d’exprimer une fois de plus son mécontentement de n’être informé ni consulté sur rien. Dans ces appels d’offre, il y a entre autres des travaux d’huisserie à l’Espace Doyen Gosse, un agenda 21, un « plan-guide » pour la place Grande Tronche, la rénovation  de la salle de la Pallud. Résultat du vote: 4 abstentions (Opposition), 12 contre (Rive Droite et 1 Opposition), 12 pour (dont 2 Opposition). La délibération est adoptée, car en cas d’égalité la voix du maire est prépondérante.

Ecole de Musique

Cette délibération pour le lancement des travaux à l’Espace Doyen Gosse est à nouveau l’occasion pour Rive Droite de dire son opposition à ce projet. « Nous sommes contre cette école de musique construite contre notre avis ». Rive Droite aurait préféré pour le même prix réaliser un pôle social à Brise des Neiges. L’Opposition dit qu’avec les recettes du budget et sans les erreurs de gestion (Depagne), il était possible de faire les deux projets, et que ce grand gâchis est dommage pour les habitants. La délibération est adoptée par 16 voix pour (dont 6 Opposition), 11 contre (Rive Droite) et 1 abstention (Opposition).

 Rétrocession sur le site du Carmel

Les travaux d’extension du parc Marie Volait ne pourront démarrer que lorsque la ville sera propriétaire du terrain. Il y a un contentieux entre la ville et la SCI du Charmeyran à ce sujet. Les travaux réalisés lors de la construction des logements n’ont pas respecté le cahier des charges, en particulier pour ce qui concerne la préservation d’un périmètre de protection de part et d’autre du Charmeyran. L’Opposition demande le report de la délibération qui entérine le transfert de propriété, pour complément d’information et pour que la SCI du Charmeyran tienne ses engagements.

 19 mars

Une personne de Rive Droite s’émeut du choix du 19 mars pour la commémoration officielle à La Tronche de la fin de la guerre d’Algérie. Le maire répond que cette date est importante et que l’invitation est faite par le maire. Rive Droite répond : « on n’en a pas débattu, on ne débat jamais de rien ».

 Pour terminer, un peu d’humeur

On a appris incidemment le lancement d’un agenda 21 à La Tronche. Ce lancement n’a fait l’objet d’aucune délibération du Conseil Municipal. Pour savoir ce qu’est un agenda 21, on peut consulter Wikipédia, qui nous dit ceci : Les collectivités territoriales sont appelées, dans le cadre du chapitre 28 de l’Agenda 21 de Rio, à mettre en place un programme d’Agenda 21 à leur échelle, intégrant les principes du développement durable, à partir d’un mécanisme de consultation de la population : ainsi naît l’Agenda 21 local. Un des piliers du développement durable, de l’agenda 21, c’est la démocratie participative. À La Tronche, le Conseil Municipal n’est même pas consulté en séance publique, ça commence mal !

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 21:52

Suite à la lettre d’AVEC n°10, proposant d’essayer de comprendre ce qui se passe au
Conseil Municipal de La Tronche, on nous a demandé de tenir une chronique régulière
à ce sujet. Cette chronique est diffusée par la messagerie, et sur le blog d’AVEC
(
http://avec.over-blog.net/). Une diffusion toutes boîtes aux lettres coûte bien plus cher,
en argent et en temps.

 

23 janvier : annulation du Conseil Municipal

 Le Conseil Municipal prévu le lundi 23 janvier est annulé dans la matinée du lundi 23. Mais, dans le journal local du même jour, le compte-rendu en est déjà quasiment présenté : révision du PLU et projet urbain « Polarité Est ». Motif de l’annulation : après la démission de JP Charon, P De Tricaud, suivant sur la liste du maire, s’est désisté trop tardivement pour que la suivante AM Giroud puisse siéger le 23 janvier. Le Conseil aurait pu siéger avec une personne manquante, mais il faut peut-être comprendre que le Maire craignait d’être à nouveau mis en minorité.

La « Polarité Est », c’est un contrat, préparé par la Métro, pour étudier, avec les partenaires concernés, l’aménagement du secteur « Est » de l’agglomération, comprenant La Tronche, Corenc et Meylan.


Du 23 au 30 janvier : c’est déjà dans le journal municipal

Le journal municipal de février est distribué au cours de la semaine. On peut déjà y lire le compte-rendu du Conseil Municipal du 23 janvier, avec pour titre : « le débat d’orientation budgétaire prévoit une gestion rigoureuse placée sous le signe de la prudence en raison d’un contexte aux perspectives incertaines ».


Du 23 au 30 janvier : les délégations du Maire

On apprend aussi dans le journal municipal que le Maire a redistribué les délégations qu’il avait retirées à Mme Bolze et M. Gallizia : les travaux à M. Vermorel (qui avait déjà les finances et la vie économique), l’action sociale à Mme Le Marois (qui avait déjà l’administration générale), l’enfance à Mme Revol (qui avait déjà l’éducation, la jeunesse et les sports). Le Maire ne délègue pas l’urbanisme, qu’il conserve sous son autorité.

 

Du 23 au 30 janvier : la guerre dans le journal municipal

La guerre intestine se manifeste sur une pleine page du journal municipal. L’éditorial du Maire reste sibyllin pour la majorité des lecteurs : il y cite une association dont « certains membres (puisqu’il n’y a pas unanimité sur le sujet au sein de cette association) prétendent que le quartier de la Petite Tronche serait oublié ». Cela ressemble à un message crypté aux dissidents de sa majorité.

L’autre demi-page est le droit de réponse de Mme Bolze et M. Gallizia. Plaidoyer pro domo de deux adjoints qui n’ont, semble-t-il, toujours pas compris ce qui leur arrive. Là encore beaucoup d’allusions obscures.

Pour essayer de suivre, il faut savoir que 11 des conseillers municipaux de la majorité, sur 22, se sont constitués en groupe baptisé Rive Droite. L’Opposition compte 7 membres.

 

30 janvier : Conseil Municipal

La question des comptes-rendus du Conseil

Les escarmouches commencent à propos du compte-rendu du Conseil Municipal du 12 décembre 2011. Jusqu’à présent les comptes-rendus étaient très détaillés ; ils sont disponibles sur le site de la ville (http://www.ville-latronche.fr/rubrique26.html). Le Maire a décidé de faire désormais des comptes-rendus succincts. Le groupe Rive Droite intervient pour regretter cette décision : le compte-rendu détaillé était sans doute pour lui un moyen d’expression. L’Opposition intervient aussi. Finalement, on comprend que si un conseiller le demande, son intervention sera retranscrite in extenso. On verra au prochain Conseil ce qu’il en est.

 

Modification du règlement intérieur du Conseil Municipal

Suite des escarmouches. Le groupe Rive Droite souhaite pouvoir faire inscrire un sujet à l’ordre du jour du Conseil. Mais le débat, très brouillon, porte surtout sur l’expression dudit groupe dans le journal municipal. Il semble que la conclusion soit non. Le vote sur le règlement intérieur est tellement confus qu’il faut le recommencer. La modification est adoptée par 11 voix pour (Rive Droite), 2 contre (parmi la Majorité), et les autres s’abstenant (le reste de la Majorité), ou ne prenant pas par au vote (l’Opposition).

 

Le débat d’orientation budgétaire

Débat décevant, car la présentation des orientations budgétaires ne permet pas de voir l’évolution depuis plusieurs années, ni les perspectives pour l’avenir. Quelques passes d’armes sur les frais de personnel. L’adjoint aux finances, à la vie économique et aux travaux défend son principe de « gestion au quotidien ». L’Opposition daube sur la rigueur annoncée, alors que l’année 2011 a été caractérisée par un grand gaspillage financier pour le relogement des services (pour ceux qui ont oublié lire l’histoire sur le blog d'Avec (article: en dépit du bon sens).

 

Révision du Plan Local d’Urbanisme

Le Maire souhaite engager la révision du PLU. Cela prendra 12 à 18 mois, assure-t-il, avec de la concertation, et un cabinet extérieur pour monter le dossier et pour organiser cette concertation. L’Opposition est dubitative et méfiante, dit que beaucoup de choses peuvent être modifiées sans la lourdeur de la révision, que cette sous-traitance complète est onéreuse. Seule l’Opposition s’abstient sur l’engagement de cette révision.

Au cours du débat, l’Opposition demande ce qu’il en est de la délibération sur la « Polarité Est » annoncée, puis retirée. On comprend de la réponse du Maire que la ville de Meylan a fait pression sur La Tronche pour le retrait de la délibération, mais que la porte n’est pas fermée.

 

Les questions diverses

L’Opposition pose la question de la police municipale, qui n’a plus qu’un seul agent (assisté de deux Agents de Surveillance de la Voie Publique), et qui va être déployée sur deux sites : la Rotonde au Rachais et Doyen Gosse. Mme Bolze (Rive Droite) saisit la balle au bond pour dire tout le mal qu’elle pense des choix du Maire sur le relogement des services, et du CCAS en particulier.

M. Chardiny (Rive Droite) interpelle le Maire sur ses propos dans le journal municipal et le journal local, à l’encontre du groupe Rive Droite. Le Maire réagit violemment en demandant aux membres de ce groupe de dire s’ils sont dans l’opposition ou dans la majorité ; qu’il faut arrêter les attaques sournoises ou frontales ; qu’il est là pour siffler la fin de la récréation. Le groupe Rive Droite ne répond pas.

 

Intervention des habitants du Rachais

Le Conseil est clos. Des habitants du Rachais remettent au Maire une pétition pour le maintien de la Police Municipale à la Rotonde. Le Maire leur répond qu’il n’a que de bonnes intentions, que son action est mal comprise, qu’il ne faut pas croire tous les bruits, que la Rotonde va accueillir bien des choses nouvelles et bonnes pour le quartier.

 

Pour terminer, un peu d’humeur

Langue de bois

«Le débat d’orientation budgétaire prévoit une gestion rigoureuse placée sous le signe de la prudence en raison d’un contexte aux perspectives très incertaines », lit-on dans le journal municipal de février. Traduction, en faisant des économies de mots, puisque l’heure est aux économies : « Orientation budgétaire : rigueur dans un contexte incertain ».

 

Un peu trop vite dit

« A l’heure où nos habitants se réjouissent des nouveaux transports en commun qui permettent de sillonner notre territoire dans de bonnes conditions », écrit le Maire dans le journal municipal de février. En l’occurrence les habitants ne se réjouissent pas du tout du manque d’accessibilité de la ligne Proximo, ni de la réduction de sa fréquence (par rapport à la ligne 9).

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 21:54

Les services municipaux

 A La Tronche, les services municipaux sont très dispersés:

- A l’Hôtel de Ville : état civil, élections, ressources humaines, secrétariat du maire.

- En face de l’Hôtel de Ville :

·  Culture, communication, vie associative, en rez-de-chaussée d’un bâtiment d’habitations.

·  Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), services techniques dans un bâtiment communal.

·  Urbanisme et environnement,  dans un second bâtiment communal.

- A la Villa des Alpes : jeunesse et vie scolaire.

- A la Rotonde devant l’immeuble du Rachais : police municipale.

Les autres locaux de la commune

 Il y a de nombreux autres locaux qui appartiennent à la ville, et qui accueillent les élèves, les associations et clubs sportifs : écoles, gymnases, piscine, Brise des Neige, Espace Doyen Gosse…

Il se trouve que l’école de musique est à l’étroit dans ses locaux actuels. Et puis l’école maternelle de Brise des Neiges après avoir été maintenue sur place en 2008, a été transférée au Coteau en 2010. Enfin, les travaux réalisés depuis 2007 à l’espace Doyen Gosse en font un lieu idéal pour accueillir le public.

Des services doivent déménager

 Les bâtiments en face de l’Hôtel de Ville sont anciens. Ils doivent être remplacés par un immeuble avec des commerces et des habitations. Il faut donc reloger ailleurs les services qui se trouvent à cet endroit.

Nouveaux locaux

 Des nouveaux locaux ont été prévus pour ce relogement des services:

·   Dans les combles de l’Hôtel de ville : travaux en cours.

·   Achat en 2009 des locaux Depagne rue Eymard-Duvernay.

Résumé

Il y a donc des services à reloger : CCAS, services techniques, urbanisme ; et l’école de musique à l’étroit. Il y a de la place : combles de l’Hôtel de Ville, école maternelle Brise des Neiges, Espace Doyen Gosse, locaux Depagne. Il faut donc faire des choix, en étant guidé par l’intérêt général. Bien sûr, les aménagements de nouveaux locaux ont un coût, et c’est un des critères qui doivent guider ces choix.

Volià la toile de fond des déchirements de la majorité municipale. D'après ce que l'on comprend des déclarations des uns et des autres, il y aurait aussi des désaccords idéologiques et politiques à droite.

Rien ne va plus

Depuis 2011 en effet, rien ne va plus au sein de l’équipe municipale. Chacun semble vouloir tirer la couverture à lui, qui la culture, qui le social, qui l’urbanisme. Le maire tergiverse. Le maire retire à l’un ce qu’il a promis à l’autre, au gré semble-t-il, des luttes d’influence, des arrière-pensées personnelles ou politiques. Les services techniques iront à Depagne, puis à La Pallud, puis retour en face de l'Hôtel de Ville. L'école de musique ira à Brise des Neiges puis à l'Espace Doyen Gosse. Le Relais Jeunes rénové est inauguré à La Pallud, puis transféré à l'Espace Doyen Gosse. Le CCAS est annoncé à l'Hôtel de Ville, puis à Brise des Neiges, et maintenant à la Rotonde. Il faudrait donc en déloger la police municipale, qui serait envoyée à Doyen Gosse. Les habitants du Rachais n'apprécient pas du tout.

 

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La police municipale au Rachais

La sécurité

Plutôt que de déménager la police municipale, prise dans le grand jeu de taquin de la relocalisation des services, le maire ferait mieux de la renforcer. Il se flattait de l’avoir fait en 2010. Mais il n’y a actuellement plus qu’un seul agent, secondé par deux agents de surveillance de la voie publique (ASVP). On apprend aussi que la police municipale ne se sentirait pas en sécurité à la Rotonde. Un comble ! Une raison de plus pour la renforcer, pour redéfinir ses missions, plutôt que de la mettre dans la grande valse des déménagements ! 

Où en est on à la mairie ?

Sur les six maires-adjoints, un n’est plus dans la majorité et deux n’ont plus de délégations. Quatre des conseillers délégués ont remis leur délégation au maire. Le public qui assistait au conseil municipal du 14 novembre a été sidéré à l’écoute des déclarations indécentes des uns et des autres, exprimant publiquement des rancunes trop longtemps ruminées. On pourrait croire que cela ne concerne que le fonctionnement interne du conseil municipal. Mais l'établissement du budget prend du retard, les projets sont reportés. Le maire a été mis en minorité une fois. A-t-il encore une majorité?

 

 

 


 

 



 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 21:14

Ce sont les mots qui viennent à l’esprit quand on résume les derniers mois de la gestion municipale. A titre d’exemple, l’environnement et la concertation sont les parents pauvres de cette gestion. L’exemple développé ici concerne les choix d’aménagement et d’urbanisme. 

Opération Péage : reloger les services techniques. En face de la Mairie, des bâtiments anciens abritent des services de la commune. Ils vont être démolis, pour faire place à un immeuble avec des commerces en rez-de-chaussée. Il faut donc reloger les services. 

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Les bâtiments qui vont être démolis

L’achat d’un nouveau local. En octobre 2009, un entrepôt avec bureaux et parkings, rue Eymard Duvernay, a été acheté par la municipalité, pour reloger les services. La délibération du Conseil Municipal indique : « l’acquisition de cette propriété constitue une réelle opportunité pour réinstaller le pôle aménagement et d’offrir (sic) après travaux des locaux optimisés pour le fonctionnement et l’accueil du public ». Les Domaines avaient estimé le prix à 500 000 euros. La ville a payé 600 000 euros.

Une demande de subvention. En mai 2010, la municipalité demande des subventions à l’Etat, au Conseil Régional Rhône Alpes, et au Conseil Général de l’Isère, pour les travaux d’aménagement de ce nouveau local. Montant annoncé des travaux, hors taxes : 668 000 euros. Part des subventions demandées : 40 %. 

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Le bâtiment acheté en 2009

Les études d’aménagement. En janvier 2011, après quelques mois d’études, la municipalité adopte l’avant-projet d’aménagement de ces nouveaux locaux. Les études ont coûté 61 241 euros.

 

A vendre avant le 30 juin. Coup de théâtre en mars 2011 : la municipalité estime que les locaux ne conviennent plus, que les travaux d’aménagement sont trop onéreux. La municipalité décide de mettre en vente le nouveau local, «à un prix qui ne soit pas inférieur à 800 000 euros».

Excellente affaire ?  Alors bénéfice de 200 000 euros pour la ville ? Même pas. En fait, avec le coût des études, les impôts, les frais de notaire, les frais de recherche d’un acheteur, le bénéfice, s’il y en a un, sera maigre. Par ailleurs, le rôle d’une commune n’est pas de faire elle-même de la spéculation immobilière, ni d’inciter au dérèglement du marché de l’immobilier en pariant sur l’emballement hasardeux des prix.

Un nouveau local pour les services techniques. 

Puisque le nouveau local est maintenant à vendre, il faut trouver un nouvel endroit pour reloger les services. La municipalité l’annonce en juin 2011 : ce seront des locaux provisoires, à la place de l’Espace Jeunes, chemin de la Pallud. Choix un peu consternant pour la qualité esthétique, et le coût final quand une solution définitive sera trouvée.

L’Espace Jeunes : inauguré en février, condamné en juin. Au cours de l’été 2010, la façade de l’Espace Jeunes a été peinte par les jeunes. L’inauguration a eu lieu en février 2011. A peine 4 mois plus tard, on apprend que ce lieu est condamné à disparaître. Les jeunes, variable d’ajustement, apprécieront… Quand on connaît la patience qu’il faut pour établir la confiance avec les jeunes, tout sera à recommencer à l’Espace Doyen Gosse, où seront transférées les activités de l’Espace Jeunes. Pas sûr que les jeunes de la Petite Tronche, du Péage, de la Grande Tronche s’y déplacent.  

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L'espace Jeunes chemin de la Pallud

Le skate parc à Brise des Neiges. Et le skate parc, actuellement au pied de l’Espace Jeunes ? Aux dernières nouvelles, il ira dans le parc Brise des Neiges, sous les fenêtres de la crèche.

Septembre 2011. Le bâtiment acheté en 2009 n'a évidemment pas été vendu au 30 juin. La date limite est repoussée au 30 septembre. La construction d'un bâtiment non pas préfabriqué, mais "modulaire" a été décidée, pour un coût de 622 649 €, alors que seulement 400 000 € étaient prévus au budget. Il parait que ce palais ne sera pas laid.

La gestion au quotidien. Lors du vote du budget en mars 2011, le maître mot était : « une gestion au quotidien ». On peut traduire par « gestion à la petite semaine » dépourvue d’orientations pour l’avenir de notre commune.



 

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 09:27
Un petite réaction sur un point, assez mineur de l'ordre du jour du C.M. : Tarifs de la piscine.

La modification des tarifs de la piscine municipale au bénéfice des corençais est un artifice  pour faire passer auprès du public la fermeture de la piscine de Corenc qui a provoqué quelques remous et une pétition.
On voit mal l'intérêt des tronchois même si notre piscine peut récupérer quelques équipements d'animation d'occasion contre cet avantage tarifaire.
La municipalité de Corenc n'a pas investi régulièrement pour assurer l'entretien de la piscine qui peu à peu s' est détériorée  et est devenue techniquement irrécupérable. Depuis une douzaine d'années, notre piscine a coûté cher en plans de rénovation et d'entretien qui laissent un équipement performant et aux normes de sécurité.

C'est l'impéritie d'une municipalité en place depuis très longtemps qu'on essaye, par copinage, de masquer par cette mesure assez inutile et démagogique.
PM
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