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Qui Sommes-Nous ?

  • : : Association pour que Vive l'Expression Communale à La Tronche
  • : Forum citoyen pour un débat d'idées, dans le respect des personnes et la bienveillance à leur égard.
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 22:48
arbres-castors-copie-1.jpg
Le castor, c'est pour se nourrir...

arbres-sablons.jpg
mais l'homme, c'est pourquoi?
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 20:57
Le 30 novembre 2009, l'association AVEC a déposé son avis dans le registre des enquêtes publiques concernant la déclaration d'utilité publique du projet de rocade nord du Conseil Général de l'Isère. Cet avis est reproduit ci-dessous.

L’association AVEC
L’association AVEC (Association pour que Vive l’Expression Communale à La Tronche, créée en 1989) a, comme son sigle l’indique, pour objectif principal de contribuer à donner à la population tronchoise l’ensemble des éléments d’information et de débats concernant la vie communale, et notamment sur les projets qui touchent au cadre de vie. A ce titre, AVEC a participé à toutes les réunions publiques qui ont eu lieu sur le projet de la Rocade nord. AVEC a bien entendu fait connaître ses positions, critiques et suggestions au cours de ces réunions et dans les registres mis à disposition dans le cadre de l’enquête préalable. Nos contributions n’ont pas reçu la moindre réponse et n’ont pas été relevées dans le dossier d’enquête publique (expression des associations, pages 27 à 32 du volume 1 sur la présentation générale du projet). Conformément à son rôle d’information, AVEC a distribué aux habitants de La Tronche une lettre annexée au présent avis.

Organisation générale des déplacements
Le projet de la rocade nord a-t-il un sens ? Est-il encore opportun de le porter ? Ce projet est cohérent avec ce qui a été fait au cours des 50 dernières années. Il a pour finalité de fermer le ring autour de Grenoble. Est-ce  le dernier maillon  à faire ou au contraire le premier à ne pas faire ?
Ce projet est-il compatible avec les évolutions à venir dans le domaine de l’environnement ? Et en particulier avec l’objectif de réduire les gaz à effets de serres de 50% en 2050 ? Par ailleurs, les études n’intègrent aucune extrapolation sur l’évolution de la motorisation des voitures.

La rocade nord est certes inscrite dans le schéma directeur (et certainement il ne s’agissait pas pour ceux qui ont délibéré de ce projet précisément). En outre, il s’agissait d’un élément certes important, mais d’un élément dans un ensemble de mesures organisant les déplacements urbains de l’agglomération. En effet d’autres objectifs y sont définis : « Des déplacements internes rationalisés, des transports en commun renforcés, l’usage de l’automobile régulé. La question des déplacements fait ressortir une triple nécessité : garantir l’égalité des populations devant l’offre de déplacements, remédier à la saturation des grandes infrastructures et aux nuisances urbaines inhérentes aux transports. Il faudra toutefois aller plus loin et réguler les déplacements automobiles. Une politique spécifique et volontaire reste indispensable. Elle passe par le développement prioritaire des transports collectifs, par des politiques de stationnement restrictives dans les milieux urbains denses, par la reconquête de l’espace au profit des modes alternatifs à l’automobile et par des actions sur la gestion des flux (modulation des vitesses). »

Le Schéma de Cohérence Territorial en cours d’élaboration et qui remplacera le Schéma Directeur renforce par les préconisations prioritaires suivantes : « le réaménagement des infrastructures existantes, l’optimisation de leurs fonctionnements et  leur intégration urbaine. Accroître les capacités d’une infrastructure (ou en créer une nouvelle) n’est donc envisageable que si elle s’inscrit dans une démarche de chrono aménagement, de réduction des flux, d’équilibre des territoires et de reconquête de l’espace public. Cet objectif ne devrait pas être atteint puisque les études démontrent un accroissement de 1,4% des véhicules particuliers, pourcentage sous évalué par rapport aux autres »
Ce sont des préoccupations semblables qui ont été retenues dans tous les documents qui devraient régir les orientations d’aménagement à venir : Plan de Déplacements Urbain du SMTC (malgré son annulation, il donne des indications sur les politiques générales préconisées), projet d’agglomération de la Métro, PLU de la commune de La Tronche. Elles rejoignent celles du Grenelle Environnement.
Ce projet de rocade nord ne s’inscrit nullement dans cette logique de préoccupations.

En outre, comme le souligne le document de demande de Déclaration d’Utilité Publique, c’est l’ensemble de la région urbaine de Grenoble qui va être directement concernée par cette réalisation –soit les 283 communes- dans la mesure où les conditions d’accès au centre de l’agglomération vont être tributaires du tracé ainsi que du mode de fonctionnement de cet équipement : augmentation de la circulation en amont de Grenoble et de la part modale de la voiture…. Les études de trafic auraient dû être faites sur cette région et non uniquement sur l’agglomération.
D’une manière générale, les études présentées dans le dossier ne sont pas très convaincantes en ce qui concerne l’organisation des déplacements : certes il y aurait un transfert de circulation automobile entre le centre de Grenoble et la rocade. Mais la circulation en amont de Grenoble augmenterait : les bouchons actuels demeureraient. La volonté de réaliser avec la rocade nord un plan marguerite, qui assurerait une vraie redistribution des circulations dans l’agglomération est oubliée : le péage sur la rocade rend cette organisation difficile à imposer.
Une nouvelle structure routière apporte systématiquement une augmentation du nombre de véhicules à moyen terme et favorise l’étalement urbain. Ce qui n’est pas cohérent avec les objectifs du Schéma directeur, puis avec le SCOT.

Intégration urbaine et environnement
La commune de La Tronche n’aura aucune maîtrise de son espace urbain. Si elle souhaite s’agrandir, se développer, ce projet limitera, voire empêchera la création de nouveaux quartiers.
Si le projet décrit une zone en tranchées couvertes qui serait traitée  « de manière harmonieuse », en revanche la zone des Sablons est fort mal traitée : tranchée ouverte, très large à cause du péage d’une part et de l’échangeur d’autre part. L’emprise générale, la rupture des circulations (automobile, piétons, cycles) ente la zone des Sablons et le reste de la commune sont en contradiction avec les schémas de développement inscrits au PLU de La Tronche. Logements et zone d’activités y sont prévus.
Les études de circulation présentées dans le dossier ne tiennent pas compte de la coupure de l’avenue du Grand Sablon, pourtant inscrite sur les schémas fournis dans l’étude. L’étude d’impact ne permet pas d’avoir une idée réaliste de comment s’organiserait la circulation dans toute la zone qui va de l’avenue du Maquis du Grésivaudan jusqu’à la RD1090, en incluant la rue Doyen Gosse, la rue du Vercors, le boulevard de la Chantourne. Le fonctionnement du rond-point de la Chantourne en particulier n’est pas étudié.

Etude économique et coût
On ne peut apprécier l’utilité publique du projet sans s’interroger sur le service qu’elle pourra rendre et donc sur la manière dont elle sera gérée et exploitée. Le dossier d’enquête est plutôt laconique sur le sujet, c’est pourquoi nous avons également consulté l’appel d’offre du Conseil Général.
Le rapport d’expertise SECAD s’interrogeait sur l’équilibre économique de la rocade à cause des comportements aux heures creuses. Il faut rappeler qu’il n’y a pas de difficulté particulière pour les déplacements automobiles, aux heures creuses ni dans l’agglomération ni dans la région urbaine. Les heures creuses représentent environ la moitié du trafic journalier. Il serait tout à fait logique qu’une grande partie des usagers s’abstiennent de prendre la rocade en dehors des heures de pointes matin et soir compte tenu du péage. Dans l’appel de candidatures du 24/07/2009, le Conseil général demande au concessionnaire de mettre en place des tarifs de péage attractifs, assortis si besoin d’une contribution  publique afin d’assurer l’équilibre du projet pour le concessionnaire. Au delà des travaux, la rocade nord serait donc financée par un coût minimal pour les usagers et maximal pour les contribuables.

A ce sujet plus précisément, le Conseil d’Etat a indiqué que la délégation de service public se caractérisait :
•    par son objet, portant sur l’exécution du service public, et par le mode de rémunération du cocontractant de l’administration (Conseil d’Etat, 22 mars 2000, Epoux Lasaulce),
•     cette rémunération devant être substantiellement assurée par le résultat de l’exploitation du service (Conseil d’Etat, 15 avril 1996, Préfet des Bouches-du-Rhône et 30 juin 1999, SMITOM).

Ceci suppose que le délégataire assume une part du risque d’exploitation (Conseil d'Etat, 15 juin 1994, Syndicat intercommunal des transports publics de la région de Douai). Or, l’appel de délégation de services publics du 24 juillet 2009, mentionne que « le Département envisage d’apporter une contribution  publique afin d’assurer l’équilibre du projet tout en assurant une participation minimale de l’usager. Et que «  le niveau moyen du péage établi selon des catégories objectives d’usagers devra être incitatif pour ces derniers. Le manque à gagner en résultant pour le concessionnaire donnera lieu à compensation financière de la part du Département ». Ces clauses ne respectent pas le cadre réglementaire, et en particulier l’article 1411 du Code Général des Collectivités Territoriales.

Risques et dangers
L’étude de danger ne serait pas  menée avant la déclaration d’utilité publique. Cependant, elle est indispensable pour mettre en évidence ou lever les risques inhérents à ce projet de rocade nord. AVEC insiste pour qu’elle soit conduite avant la DUP pour que la Préfecture de l’Isère dispose de l’ensemble des données pour mettre en place la DUP.

Quelques points particuliers:
Suffosion et stabilité des terrains, écoulements souterrains
Dans son avis du 17 septembre 2009, le Préfet de région décrit que le risque de suffosion lié aux vibrations  ne semble pas abordé alors que ce risque est généralisable à une partie non négligeable du secteur d’études. De nouvelles investigations scientifiques confirment une extrême sensibilité et une complexité du pied de versant du Mont Rachais entre la zone basse le long de l’Isère et la couche rocheuse. Deux secteurs sensibles sont mis en évidence :
-    Le secteur de l’immeuble du Mont Rachais, chemin Jacquier, quai Yermoloff et jusqu’au pont des Hôpitaux
-    Le secteur autour de la Grande Rue et remontant sur le Côteau.
Des études complémentaires sont nécessaires pour obtenir une vision plus complète de la structure du sous-sol permettant de préciser la géométrie des différentes unités géologiques et les caractéristiques mécaniques et hydrogéologiques.
Ces éléments défavorables pourront avoir des conséquences sur le coût des travaux par les adaptations nécessaires des ouvrages qu’ils peuvent induire. On peut également s’interroger de  l’impact sur les quartiers environnants compte tenu de la possibilité de déformation de sols au-delà de l’emprise de la rocade.

Incendies
Dans le même avis, dans le paragraphe  et Santé (page 15), il est décrit qu’en cas de situation dégradée, l’exposition éventuelle des personnes n’est pas spécifiquement décrite. AVEC demande que cette étude soit également conduite avant la DUP.

Inquiétude des riverains
Les informations fournies dans le dossier sont insuffisantes pour répondre à l’inquiétude des riverains, en particulier ceux de l’immeuble du Rachais. C’est le croisement des différents documents qui permet de comprendre que l’immeuble du Mont Rachais sera cerné. En effet, ses habitants auraient à supporter, d'un côté de leur immeuble le creusement de la tranchée de la rocade, et de l'autre, celui du drainage de détournement des eaux souterraines. Comment cela se passera-t-il ? Quels seront les risques pour les habitants et pour l’immeuble ?

Conclusion
Le dossier présenté se garde d’évoquer la plupart des questions qui motivent les craintes et les grandes inquiétudes qui sont d’abord celles des riverains de l’ouvrage et ensuite de tous ceux qui refusent des atteintes irréparables à leur environnement.

Des études complémentaires sont nécessaires pour s’assurer de la faisabilité du projet sans accroitre les risques déjà existants sur les territoires traversés par la Rocade Nord et aux riverains directement impactés (Hôpital, Habitants du Rachais , Petites Sœurs des Pauvres,…).

L’aspect juridique de la consultation de l’appel de candidatures de la Délégation de services publics ne semble pas conforme au CGCT. L’aspect économique du coût des travaux et du fonctionnement de cet ouvrage supporté essentiellement par le contribuable au lieu de l’usager est contre productif, et contrevient également  à l’article 1411 du CGCT.

L’intégration de la rocade nord en particulier à La Tronche dans la zone des Sablons n’est pas bonne et contredit les politiques de développement urbain (ouverture des quartiers, circulations en modes doux).
  
Tout ce qui précède ajouté aux incertitudes que ce projet génère et aux questions restées, à ce jour, sans réponse satisfaisante pour les citoyens/contribuables, conduisent AVEC à penser que l'intérêt général de ce projet n'est pas encore démontré et qu'en conséquence, ce projet ne peut se prévaloir d'une déclaration "d'utilité publique" qui lui serait nécessaire pour pouvoir prospérer.

Le 30 novembre 2009

Association AVEC (Association pour que Vive l’Expression Communale à La Tronche)
5 rue Doyen Gosse, LA TRONCHE

Martine COSTARIGOT  (Présidente);   Bertrand SPINDLER  (Secrétaire)
                      


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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 22:26
L'étude d'impact fournit des cartes indiquant le niveau de pollution actuel. Carte ci-dessous (concentration en oxydes d'azonte en micro-grammes par mètre cube). Les taux les plus élevés sont sur les grands axes: A41, rocade sud, RD1090.


L'étude d'impcat forunit aussi des cartes avec simulation de l'effet de la rocade nord: carte ci-dessous. Dans les zones de sortie des tranchées couvertes à Meylan et à La Tronche les concentrations augmentent. Elles diminuent un peu à Grenoble et le long de la rocade sud.
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 22:12
Ci-dessous: zone des Sablons avec la tranchée ouverte de la rocade.

La zone des Sablons serait isolée du reste de la commune par la tranchée ouverte et par l'échangeur. C'est là aussi que se situerait le péage, ce qui explique la très grande largeur de la rocade. L'avenue du Grand Sablon serait coupée. L'accès à la rocade se ferait apr le rond-point de la Chantourne. Le passage Ricou sosu la RD1090 serait supprimé.
On est bien loin de l'objectif annoncé de rétablissement des circulations antèrieurs et de développement harmonieux des communes traversées par la rocade.

Ci-dessous l'emprise de la rocade dans la zone des Sablons.

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 18:26


Le castor figure en bonne place dans le dossier d'enquête publique concernant la rcoade nord. Pour ceux qui douteraient de sa réalité et de sa taille, on peut voir ici comment il s'attaque à deux gros arbres e 60 à 70 cm de diamètre. Rive droite de l'Isère, à La Tronche.
Le castor va-t-il contribuer à "enterrer le projet"?

Article 2 de l'arrêté du 23 avril 2007
Pour les espèces de mammifères dont la liste est fixée ci-après :
I. - Sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps la destruction, la mutilation, la capture ou l'enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel.
II. - Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l'espèce est présente, ainsi que dans l'aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants, la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s'appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l'espèce considérée, aussi longtemps qu'ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l'altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques.
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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 21:53


Le dossier Rocade nord du Conseil Général mentionne à plusieurs reprises la présence du castor à La Tronche.
Le castor a des moeurs noctures, mais il laisse des traces, que la période actuelle des basses eaux permet de découvrir.
Rappelons que le castor de nos rivières ne fait pas de barrages, mais creuse un terrier dans la berge, avec entrée sous l'eau.
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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 21:21


A l’ombre d’Athanor

Que l’on habite en bas ou en haut de La Tronche, l’imposant bâtiment de l’usine d’incinération Athanor s’impose aux regards. Qu’est ce qu’on y fait, qu’est ce qu’il sort de ces cheminées ? C’est le rôle des associations comme AVEC de s’intéresser à ce dossier et d’en rendre compte aux habitants.

La Métro

Depuis le 1er janvier 2005, la Métro (communauté d’agglomération) exerce en totalité la compétence « élimination et valorisation des déchets ménagers et assimilés ». Elle s’occupe des déchets des usagers des vingt six communes de l’agglomération : collecte, transport, tri, traitement et stockage.
La Métro est propriétaire de l’usine d’incinération d’Athanor. La majorité des prestations sont déléguées ou confiées en exploitation à des prestataires privés.

Le tri et le recyclage

La Société Dauphinoise de Tri est délégataire pour l’exploitation du centre de tri, où arrivent nos poubelles vertes. Son rôle est d’éviter d’incinérer des produits qui peuvent être recyclés (plastique, verre, papier, métal). Ce qui ne peut être recyclé (refus) passe à l’incinération.

L’incinération

La Compagnie de Chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise est délégataire pour l’exploitation de l’usine d’incinération d’ordures ménagères (poubelles grises et refus des poubelles vertes). L’incinération alimente en chaleur des bâtiments à usage privé, public, résidentiel, ou professionnels, pour couvrir les besoins en chauffage et eau chaude sanitaire collective. Elle produit par ailleurs 10% de l’électricité consommée à Grenoble. Les déchets incinérés en 2007 représentent 168 700 tonnes, et en 2008 163 000 tonnes.

Athanor à La Tronche
La commune de La Tronche accueille sur son territoire le Centre de tri et l’Usine d’incinération, mais aussi les locaux techniques des services de collecte (hébergement et entretien des véhicules), ainsi qu’une déchèterie ouverte à tous les habitants de l’agglomération. C’est à cette déchèterie que chacun peut amener ses encombrants ou ses déchets techniques (peinture, solvants…) Ces activités du site d’Athanor fournissent à la commune de La Tronche des ressources financières essentielles dans son budget.

La CLIS
La Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS) de l’usine d’incinération ATHANOR est un organisme consultatif, créé en 2005, qui permet, sous la présidence du Préfet de l’Isère, de réunir les différents acteurs concernés : l’Etat, le Conseil Général, les communes riveraines, les associations représentants les habitants, et les exploitants de l’usine (Métro, Compagnie de Chauffage Dauphinoise de Tri). La CLIS a pour but d’informer le public des activités d’Athanor et de ses conséquences sur la santé et l’environnement.

Les rejets de l’incinérateur
L’incinérateur comporte 3 fours, chacun disposant de dispositifs de mesure en continu des principaux polluants. Les valeurs limites d’émission ont été dépassées pendant 20 heures en 2008, ce qui est inférieur à la limite réglementaire de 60 heures. Les dioxines et les furanes des rejets gazeux sont analysées deux fois par an. Depuis la mise aux normes de 2005, les rejets ont diminué d’un facteur 100, et sont largement inférieurs à la limite réglementaire.

Le compostage

L’usine de compostage de la Métro à Murianette reçoit des ordures ménagères fermentescibles, extraites mécaniquement du Centre de tri d’Athanor (30 000 tonnes par an).
Les déchets verts déposés en déchèterie sont compostés par l’entreprise Lely Environnement à St Quentin sur Isère et par la Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais à La Buisse.
L’entreprise Vitalvert à l’Ile d’Amour à Meylan reçoit des déchets verts indépendamment de la collecte par la Métro. Elle les composte, avec les désagréments olfactifs que chacun connait.

Une alternative qui se développe est le compostage individuel ou collectif, qui permet un traitement à la source. Certains établissements scolaires compostent leurs déchets de cantine, en associant les élèves dans le cadre d'un projet pédagogique. La Métro, en partenariat avec le Conseil Général de l'Isère, propose des conférences et ateliers de formation gratuits. La Metro propose aux particuliers des composteurs de 300 litres pour 15 €, et de 600 litres pour 25 €. La ville de La Tronche est associée à cette démarche.

L’avis d’AVEC : la CLIS
La CLIS devrait être réunie par le Préfet a minima chaque année. Elle a été réunie en 2009 après de nombreuses demandes formulées par les associations depuis la dernière réunion en 2007.

L’avis d’AVEC : la collecte
La collecte dans les petites rues du coteau pose des problèmes particuliers. Nous demandons qu’avant toute modification, les habitants puissent être informés suffisamment à l’avance pour prendre leurs disposi-tions

L’avis d’AVEC : le tri
Le tri des déchets constitue un enjeu de la préservation de la planète. Il doit devenir un geste quotidien, simple et naturel pour chaque habitant.
Près de 40% des déchets des poubelles vertes sont refusés au moment du tri, pour le recyclage, et sont incinérés : l’information est toujours à reprendre. L’information n’est plus organisée actuellement par la commune de La Tronche et s’il le faut AVEC organisera des réunions avec l’intervention des messagers du tri.

L’avis d’AVEC : prospective
Les meilleurs déchets sont ceux que l’on ne produit pas. La législation doit encore évoluer pour permettre une réduction des déchets à la source (emballages, conditionnements), pour faciliter le recyclage (matériaux biodégradables, réduction des matériaux toxiques ou difficiles à recycler), pour une application réelle du principe pollueur-payeur, pour que le compostage puisse se généraliser…

Sujet d’avenir, on n’a pas fini de parler de nos déchets. Et on n’en parle pas assez.
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 20:16
Enquête publique
L’enquête publique concernant le projet de rocade nord du Conseil Général de l’Isère aura lieu cet automne. Détails techniques du projet, étude d’impact, on devrait en savoir plus. Dans cette fiche de rentrée, AVEC livre à la réflexion de chacun quelques éléments du dossier, issus des documents provisoires, en attendant le dossier final. Au stade de l’enquête publique, rien n’est encore décidé.

Les objectifs annoncés
Diminuer le trafic interne à l’agglomération ; diminuer les impacts du trafic automobile sur la pollution de l’air et en matière de bruit ; fluidifier le trafic globalement ; favoriser le développement urbain harmonieux des communes traversées ; favoriser le développement des transports collectifs dans le cœur de l’agglomération ; favoriser l’implantation de nouvelles lignes de tramway périurbaines. Voilà ce qui est annoncé.

Le projet du Conseil Général
Une tranchée couverte, qui débute sous l’autoroute A41 au niveau de l’allée des Centaurées à Meylan, qui se poursuit sous la RD1090, puis bi-furque au nord au niveau des pépinières Gauthier. A partir de là, tranchée ouverte jusqu’à l’Isère qu’elle rejoint au chemin Fortuné Ferrini. Ensuite tranchée couverte le long de l’Isère jusqu’au pied de l’immeuble du Mont Rachais. Tranchée couverte toujours le long de cet immeuble et début du tunnel proprement dit sous la Bastille, jusqu’à St Martin le Vinoux. Franchissement de l’Isère en viaduc, puis traversée de polygone scientifique en viaduc jusqu’à l’autoroute A480.
Concession à des entreprises privées pour la construction et l’exploitation.

En particulier à La Tronche
Tranchée sous le niveau de la nappe phréatique ; ouvrages spéciaux pour l’intersection avec les cours d’eau sou-terrains du Charmeyran et de la Chan-tourne ; échangeur à l’intersection avec l’avenue des Grand-Sablons ; sortie de l’air pollué des parties couvertes à chaque extrémité de la tran-chée ouverte ; destruction de l’immeuble de la Rotonde et d’un cer-tain nombre de maisons sur les pentes du Rachais, chemin Fortuné Ferrini et avenue du Grand Sablon.

La phase des travaux
Bruits, poussières, vibrations, risques d’éboulements, noria de camions, à proximité des habitations et de l’hôpital. Destruction des berges de l’Isère. Le dossier recense tous ces problèmes et indique les mesures qui seront prises.
Le projet sera entièrement concédé, avec un contrat de concession décrivant les contraintes imposées. Mais comment imaginer qu’elles seront respectées, quand le concessionnaire sera pressé d’aller vite, pour rentabiliser son investissement ?
Le travail de nuit est interdit de 7h à 20h, sauf dérogation préfectorale. Les récents travaux du CHU boulevard de la Chantourne ont montré ce qu’il en est du respect de cette interdiction, et que les riverains pèsent de peu de poids.

La remarque vaut aussi pour la volonté, exprimée dans le dossier, d’adapter le calendrier des travaux à la biologie des espèces remarquables. Ainsi les castors ne doivent pas être dérangés de janvier à mars. Au printemps et à l’automne ce sont les hautes eaux de l’Isère qui perturberont les travaux.
Comment croire que les impératifs fi-nanciers ne primeront pas, face aux riverains, ou aux espèces à protéger ?

L’échangeur Michallon
Le projet prévoit la desserte de l’hôpital par un échangeur situé à l’intersection de la rocade et de l’avenue des Grands Sablons. Le schéma ci-dessous indiquerait que piétons et cyclistes ne pourraient plus prendre l’avenue des Grands Sablons pour aller à Grenoble, le secteur deve-nant un gigantesque rond-point dédié aux automobiles. Les cyclistes sont pourtant très nombreux. Où devront-ils passer pour aller vers Grenoble ? Ceci est en contradiction avec les promesses faites de rétablir toutes les communications antérieures à la rocade.


Plan marguerite et RD1090
La rocade s’intègre dans le Plan de Déplacement Urbain qui prévoit la mise en œuvre du plan dit marguerite qui imposerait, pour traverser Grenoble, de prendre rocade sud ou rocade nord. Ainsi les habitants de l’est de Grenoble viendraient prendre la rocade à l’échangeur Michallon pour aller à la gare. On ne peut donc pas affirmer que le trafic de la RD1090 sera réduit. Par ailleurs, si le plan marguerite n’est pas mis en œuvre, les véhicules éviteront le péage et continueront à traverser Grenoble en y entrant par la RD1090.
Dans les deux cas, la circulation sur la RD1090 restera dense. Est-ce compatible avec le boulevard urbain annoncé ?

Le trafic à La Tronche
Si l’on se tourne maintenant de l’autre côté de l’échangeur, il faut s’interroger sur la manière dont les habitants de Corenc, de Meylan, de La Tronche viendraient prendre la rocade à l’échangeur Michallon. La rue Doyen Gosse, la rue du Vercors semblent des itinéraires tout désignés, ce que semble confirmer l’étude d’impact sur l’évolution du bruit.

En noir la rocade ; en vert les voies avec baisse du bruit. En rose la rue du Vercors et le début de l’avenue du Grand Sablon avec une augmentation du bruit.

Le stationnement
L’hôpital sera plus accessible par les automobiles, annonce le projet. Certes mais ce n’est pas le tout d’être acces-sible, encore faut-il pouvoir se garer. Rien dans le projet ne donne d’indications à ce sujet. Partout des efforts fructueux sont faits à travers les Plans de Déplacement d’Entreprise pour inciter les salariés à abandonner leur véhicule personnel. La rocade se-rait un désastreux message : « en voiture ce sera tellement plus rapide ». Sur la presqu’île scientifique, le nombre de places de parking diminue; l’hôpital ne veut pas en créer davantage.

Le commerce de proximité

« La rocade, dit le dossier, permettra d’accéder plus facilement au pôle commercial de Meylan, qui développe un projet d’extension ». Ceci est en contradiction avec le Plan de Déplacement Urbain, qui préconise un arrêt de la croissance du nombre de places de stationnement. Encore un mauvais coup pour le commerce de proximité.

Une vitrine
« La rocade aura un effet de vitrine indéniable ». Quelle vitrine ? A l’heure de la contribution climat énergie, du bilan carbone, les urbanistes à la recherche d’innovations iront chercher ailleurs.

Le vélo ce n’est pas que pour la promenade
Dans le dossier provisoire, les déplacements cyclistes ou pédestres sont classés dans la rubrique : tourisme et loisir. Comment s’étonner alors que les modes doux progressent si peu ? Ainsi une « liaison cyclable douce et directe » est prévue entre les deux campus. La carte ci-dessous montre que cette liaison suivra tous les méandres de l’Isère. Quel cycliste, pour un déplacement professionnel, suivra cet itinéraire qui lui doublerait son temps de parcours ? Alors même que le centre de Grenoble serait censé être libéré des voitures…
Le Conseil Général a mis dans ses priorités d’actions : « penser les dé-placements autrement » : on constate qu’il n’en est rien.


Le coût
Quel coût, maintenant que les études techniques se précisent ? Quel coût, à l’heure de la crise économique et financière ? Quels surcoûts liés au passage dans la nappe phréatique, aux sources inconnues qui descendent du Rachais, à l’impossibilité du travail de nuit, aux temps des amours du castor ? Pas de réponse à ce sujet, dans le dossier provisoire.

Enfin il faut aussi rappeler que la rocade nord ne réduira pas les bouchons en amont de l’agglomération, ceux qui se forment venant de Crolles et de Voreppe. Le défi est de résorber ces bouchons sans provoquer un nouvel afflux de véhicules. Des pistes existent : transports en commun, régula-tion des vitesses, équilibre territorial des activités et des habitations…






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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 21:02
« La Poste près de chez vous »
AVEC donne au verso la parole au Comité de Soutien « La Poste près de chez vous » qui exprime son point de vue et rappelle ses demandes.

Comité de soutien La Poste près de chez vous
4, rue Jean de La Fontaine, La Tronche
Tout d’abord un très grand merci aux signataires de la pétition que nous avons initiée voici un an face à la réduction conséquente des services offert par le service public de La Poste sur l’annexe Doyen Gosse.
Nous avons été nombreux à nous mobiliser, outrés de la légèreté avec laquelle tout ceci avait été mal organisé (aucune information des clients, aucune concertation). Ce sont 576 signatures que nous avons recueillies sur la partie située en dessous de l’avenue du Maquis du Grésivaudan.
Forts de votre engagement, nous avons eu le soutien de la Mairie et de diverses personnalités pour aboutir à un bilan qui reste mitigé.
Ce bureau de Poste est toujours fermé le matin du lundi au vendredi. Il est fermé tout le mois d’août, tout comme la boîte aux lettres.

L’absence d’information et de concertation n’est pas du fait du personnel dont nous saluons la qualité du travail accompli avec un très grand sérieux et une réelle gentillesse, comme un très grand souci de confidentialité.
Les carences actuelles sont le fait de la hiérarchie qui ne doit sans doute pas suivre au plus près le problème pourtant essentiel du service rendu aux clients dans le cadre du service public.
Et le « Projet de loi relatif à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales » va être examiné dans les jours qui viennent.
Nous en sommes profondément inquiets car il s’agit, comme cela a été les cas pour EDF, GDF, France Télécom, d’une privatisation annoncée (voir document spécifique du Comité de Soutien).
Ainsi il est plus que jamais essentiel que nous poursuivions notre démarche d’information et de mobilisation.
Le 3 octobre aura lieu une consultation organisée par toutes les mairies qui le souhaiteront sur la question de la privatisation de La Poste. Monsieur le Maire a refusé d’organiser cette consultation. Nous le regrettons profondément.
Nous sommes toutefois reconnaissants à Monsieur le Maire d’avoir bien voulu créer un groupe de travail sur la question du devenir de La Poste sur La Tronche.
Nous vous assurons que nous poursuivrons notre travail, avec le soutien de tous ceux qui le souhaitent et qui pourront toujours utilement manifester leurs souhaits sur le devenir de La Poste à La Tronche auprès de Monsieur le Maire.
Ce que nous demandons :
    * Le rétablissement complet du service postal sur La Tronche : (horaires d’ouverture, levée du courrier, accessibilité, services rendus etc.).
    * Des garanties : nous refusons que les bureaux de Poste soient remplacés par des ACP (agences communales postales) et des RPC (Relai postal chez les commerçants ou point poste).
Nous nous engageons à vous faire parvenir dès que possible une information actualisée sur ces problèmes.
C’est à nous tous de faire en sorte que les services publics  garants d’une solidarité et d’une qualité de vie soient une réalité durable sur la commune de La Tronche.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 21:05
Près de chez vous
Service public, privatisation, ouverture à la concurrence... La Poste fait l’actualité aujourd’hui. Cette actualité nationale nous touche directement à La Tronche, avec la réduction du service à l’annexe postale de Doyen Gosse. Dans cette fiche de rentrée sont présentés quelques éléments du dossier pour y voir plus clair.

Octobre 2008
Sans concertation aucune, la Poste annonce début octobre 2008 la réduc-tion des horaires (fermeture tous les matins) et des services (colis, recom-mandés), à l’annexe de la Poste rue Doyen Gosse.

Des habitants se constituent alors en Comité de Soutien : La Poste près de chez vous. Une pétition demandant le retour à la situation antérieure recueille 576 signatures. Des courriers sont en-voyés par le Comité au maire et aux grands élus (députée, sénatrice, Conseil Régional, Conseil Général…). De nombreux habitants écrivent au maire. Une réunion publique est organisée.

Novembre - décembre 2008
L’action du maire auprès des responsables de La Poste et auprès du ministère de l’Economie porte ses fruits. Mi-décembre l’annexe de La Poste retrouve provisoirement l’ensemble des services antérieurs (colis, recommandés), mais avec un horaire réduit (après-midi + samedi matin).
Ce succès n’aurait pas été obtenu sans la mobilisation massive des habitants, pour défendre ce qui doit rester un service public.

La Poste à La Tronche
L’avenir du bureau principal préoccupe également le Comité de Soutien : localisation, horaires, fonctionnement.

Service public : principes
Le service public concerne des activités d’intérêt général, avec quelques principes forts :
* Continuité : service continu et régulier.
* Egalité : service identique pour tous, en ville et à la campagne, riches ou pauvres. Pour que l’égalité soit possible, la péréquation assure que les secteurs où le coût est le plus élevé sont financés par les secteurs où le coût est le moins élevé.
* Neutralité : les intérêts privés ou particuliers ne doivent pas porter atteinte à l’intérêt général.

Service public : nuances
* Un service public peut être rendu, par délégation, par une entreprise privée (distribution de l’eau, soins médicaux) .
* Une entreprise publique peut avoir des activités marchandes dans le secteur privé concurrentiel (colis, fret)
* Le service public peut avoir une tutelle locale (eau), nationale (SNCF) ou internationale (système européen de positionnement par satellite).

Service public : catégories
* Une première catégorie de service public concerne ce qui a trait à la souveraineté de l’Etat : justice, police, sécurité civile, défense nationale, finances publiques, administration.
* Une deuxième catégorie concerne le secteur non marchand, avec un financement assuré essentiellement par l’impôt ou des cotisations obligatoires. Des organismes privés sous contrat ou des associations peuvent y être associés. Enseignement, recherche, santé, aide sociale, culture, assainissement, infrastructures (routes, ports, voies ferrées, aéroports).
* Enfin une troisième catégorie concerne le secteur marchand concurrentiel. Il s’agit d’activités commerciales, mais trop importantes pour l’intérêt général, pour laisser les seules lois du marché agir. Transport, énergie, eau, pompes funèbres, communications électroniques, ….
La distribution du courrier, les services financiers accessibles aux plus pau-vres, le transport de la Presse font par-tie des missions de service public de La Poste

Service public : l’Europe
Chaque pays a sa propre histoire et sa propre conception du service public. L’Union européenne utilise le concept de Services d’Intérêt Général, avec pour le secteur marchand, les Services d’Intérêt Economique Général. L’Union Européenne tente de concilier dans ce cadre le respect des missions de ser-vice public avec le principe de libre concurrence, principe fondamental de sa politique économique.
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